Nikos est dans les starting-blocks, la septième saison de la Star Academy démarre le 23 octobre sur TF1. Ecrivain, journaliste, animateur et maintenant chanteur, le grec le plus populaire de l'Hexagone a accordé une interview à imédias.
Vous rempilez pour une septième saison de la Star Ac’. Certains de vos confrères, dans une émission concurrente, avaient toujours peur que cela soit la saison de trop. C’est votre cas ?
Non, pas vraiment. La Star Academy, ce n’est jamais la même histoire. C’est maintenant une grosse machine, c’est le prime de variétés le plus regardé d’Europe, ce n’est plus une émission de télé-réalité. Je ne me pose pas la question de savoir si ça va être la saison de trop, c’est impossible de le savoir à l’avance, c’est vraiment une question de chance.
Les castings ont-ils été surprenants ?
Il y a un vrai changement cette année, qui correspond à une sorte d’émancipation. Tout le monde a grandi, la production, moi, les téléspectateurs qui nous regardent. L’approche des candidats a évolué, c’est la première année où je n’ai pas vu aux castings des clones de Jenifer ou de Nolwenn ! On a tiré profit des premières saisons, le casting reflètera cette année une plus grande diversité musicale.
Comme à la Nouvelle Star ?
Non, nous ne sommes pas dans une logique de copie e la Nouvelle Star. Entre les animateurs, il n'y a aucun problème vous savez. Pour mon concert de solidarité, Virginie Efira et Julien Doré étaient présents par exemple.
Le nouveau courant tecktonik, très en vogue en ce moment, sera représenté sur le plateau ?
Pourquoi pas oui, ce serait dans l’air du temps !
Hormis le prime de lancement, qui aura lieu le mardi, les autres primes restent-ils programmés le vendredi ?
Pour le prime, la date n’est pas encore arrêtée ! Le lancement un mardi correspond à un besoin d’antenne, on saura bientôt quand l’émission hebdo sera programmée.
Vous pouvez nous en dire un peu plus sur le nouveau jury qui sera chargé d’évaluer les élèves ?
J’avais un souci sur le prime, les professeurs étaient souvent dans une position inconfortable, où ils étaient juge et partie. Pascal Nègre sera cette année entouré de professionnels du milieu, vous en connaissez certains, TF1 devrait dévoiler leurs noms bientôt.
Cette année, les élèves seront encore au château pour les fêtes de fin d'année. Pourront-ils sortir pour passer Noël en famille ?
On l’a évoqué oui. Même si on est tous dans le même bateau pendant quatre mois, la production est plus souple qu’auparavant, les élèves pourront sans doute passer les fêtes en famille.
Après 7 années de Star Ac’, diriez-vous que le regard des professionnels à l’égard de ce type d’émission a évolué ? Star Academy, et les artistes qui en sont issus, sont-ils plus considérés qu’auparavant ?
Oui, il y a eu une petite évolution. Mais je peux comprendre que la Star Ac ne soit pas la came de certains artistes. Mais je vais vous confier quelque chose : certains d’entre eux, que je reçois dans Ca donne envie sur LCI, me confient pourtant qu’ils regardent et qu’ils apprécient le programme. Quant aux journalistes, là aussi, je sais que la posture éditoriale de certains journaux ne leur permet pas d’en parler. Mais je le comprends sans problème.
Plus que jamais cette année, la Star Ac’ va trouver un large écho sur les sites Web, notamment sur imédias. Ce sont parfois des décryptages qui échappent à la chaîne ou à la production. C’est quelque chose qui vous dérange ou au contraire, vous êtes favorable au buzz que trouvera l’émission sur Internet ?
Chacun fait ce qu’il veut, je ne suis pas pour la censure, même lorsqu’il s’agit de me critiquer ! Mais il ne faut pas oublier que sur Internet, il y a à boire et à manger. Je suis pour la liberté d’expression absolue, même quand un Internaute s’amuse à écrire ma nécrologie sur son site ! Je réfléchis à créer mon espace sur MySpace pour partager mes passions et mes coups de cœur.
Vous mettez vos autres activités entre parenthèses le temps de l'émission, notamment sur LCI ?
Non, pas du tout, je continue LCI, notamment 50 min inside sur TF1. Le rythme va être effréné pendant quatre mois mais j’ai l’habitude de me lever très tôt et de me coucher tard. C’est fini le temps où un animateur se contentait d’arriver au dernier moment pour lire son prompteur ! Je suis tenu de maîtriser parfaitement l’émission, les quotidiennes et les primes, qui peuvent changer à la dernière seconde. On peut m’informer à tout moment dans l’oreillette d’une modification du conducteur, je dois pouvoir assurer dans toutes les situations. Je ne peux y arriver qu’en étant très présent sur toute la fabrication de l’émission. Mais je dois aussi garder une certaine distance, pour avoir le recul nécessaire. C’est un équilibre difficile.
Justement, vous êtes sur la chaîne info du groupe TF1 depuis 7 ans, c’est un moyen de revenir à vos premiers amours, le journalisme ?
C’est un besoin vital, c’est mon métier. Je ne suis pas dans la culture des animateurs-producteurs, ça n’a jamais été une volonté. Peut-être que ça le deviendra un jour. Je fais beaucoup de choses en Grèce, j’écris des livres, je présente des émissions…
Je crois même que vous allez enregistrer un album…
A la fin de chaque Star Ac', on me propose souvent d'enregistrer un disque, pour faire un coup commercial. Cela ne m'intéresse pas ! Là, c'est complètement différent, mon premier album sort dans quelques jours chez Sony en Grèce. J’ai fait ça avec des copains musiciens, c’est un album de duos, très blues, jazz. Nolwenn fait partie des gens avec qui je chante !
Vous en ferez la promotion à la Star Ac ?
Non, je ne pense pas, ce serait mal perçu. Je ne sais même pas encore s’il va sortir en France.
Vous avez eu un bon contact votre nouveau patron, Nonce Paolini ?
Oui, bien sûr. Mais vous savez, pour moi, c’est dans l’arène que tout se joue.
par : Julien Bellver
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